[C'est sûrement dans le droit international du Nouvel Ordre Mondial, le droit de tuer des dirigeants qui vous dérangent? Les tentatives précédentes d'assassiner Saddam Hussein ou Milosevic n'ont fait sourciller personne. Tout le monde a l'air de trouver cela si normal. Encore une "grand progrès de la conscience universelle", commme dirait Chirac. Sûrement le Prix Nobel de la Paix tout neuf approuve. Sa capacité à approuver et enterriner les décisions des USA est d'ailleurs la seule justification que je vois à son Prix; comme lorsque l'ONU s'est retiré du Rwanda juste au moment où il fallait, par ex.] Les Etats-Unis auraient raté une "chance" de tuer le mollah Omar WASHINGTON (Reuters) - Au premier jour des raids contre l'Afghanistan, l'armée américaine tenait le guide suprême des taliban, le mollah Mohammad Omar, dans sa ligne de mire, mais elle n'est pas parvenue à le tuer, a déclaré un journaliste du magazine New Yorker, Seymour Hersh.
Selon un extrait du prochain numéro du magazine, publié en avance samedi, Hersh cite des sources proches de l'armée et des services de renseignement selon lesquelles cet incident aurait jeté le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, dans une colère noire.
Des responsables américains ont fait savoir que deux adultes membres de la famille du mollah Omar avaient été tués au cours de la première nuit de raids aériens, le 7 octobre. Ils n'étaient toutefois pas entrés dans les détails.
Hersh a indiqué que le déroulement exact des événements n'était pas encore tout-à-fait clair, mais qu'il apparaissait qu'un avion américain de reconnaissance aurait identifié dimanche soir un convoi transportant le mollah Omar.
Mais en raison des règles d'engagement qui encadraient à ce stade l'offensive américaine, la CIA ne pouvait pas ordonner aux avions de tirer des missiles anti-tank.
Au lieu de cela, le bâtiment censé abriter le guide suprême des taliban avait été visé par les F-18 américains - et ce après qu'il l'ait quitté.
Selon Hersh, Washington aurait été furieux en apprenant la nouvelle de cette occasion manquée. Un responsable militaire non identifié a déclaré que Rumsfeld "avait brisé beaucoup de verre et cassé beaucoup de portes", et que les services de renseignement auraient été "déconfits".